RIVERSIDE DRIVE
Woody
Allen, mise en scène Vincent Puysségur
Quand un névrosé rencontre un psychopathe…
Quel est le lien entre le mariage, l’Empire State Building, un micro-ondes, un clochard, un gigot et l’amour ? Si vous allez voir « Riverside Drive », au très sympathique et chaleureux Théâtre des Marronniers à Lyon, vous le saurez ! Et soyez-en sûrs, votre vision du réel en sera changée. Définitivement.
Écrite par Woody Allen, Riverside Drive est une courte pièce en un acte, jouée pour la première fois à New York en 2003, qui satisfera votre gourmandise de spectateur, aguerri ou non. Et, comme « les intrigues les plus simples sont les meilleures », vous ne serez pas déroutés par l’histoire. Un homme attend. Veste de tweed fade, pantalon de velours beige, col relevé. Il a l’air sérieux et ennuyeux. Il a la tête de l’emploi : il est écrivain-réalisateur à succès. Il s’appelle James, Jim pour les intimes, et paraît agacé. Sa maîtresse, Barbara, est en retard, et il fait froid. La soirée commence mal. C’est sans compter sur l’arrivée de Fred, un clochard à la mine patibulaire, qui décide de lui tenir compagnie. Là, l’attente vire au cauchemar, pour le plus grand plaisir du spectateur.
Car Fred n’est pas un clochard comme les autres. C’est un illuminé. Un dingue. Échappé de l’asile. Obsédé par un complot fictif, oscillant entre plusieurs personnalités et totalement « paranoïde ». Mais vous le trouverez très, très, sympathique. Il est connecté à l’Empire State Building par une sorte de système d’ondes qui lui révèle nombre de vérités gênantes sur le compte de son interlocuteur. (…)
Vous l’aurez compris, ce spectacle loufoque est une comédie qui met en scène un homme rongé par ses névroses et un psychopathe qui a renoncé à son traitement et préfère joyeusement dire qu’il est « piqué de la tarentule », comprenez un créatif au génie méconnu. Fred est un personnage extraordinairement drôle qui va aider Jim à adopter un autre regard sur le monde, moins bourgeois, moins raisonnable, moins judéo-chrétien, moins rasoir. Vous vous laisserez séduire par son côté lunaire, pour ne pas dire martien, et ne douterez plus, à la sortie du spectacle, que son « ADN brille dans le noir ». Cela vous fera même envie. Des spécimens comme lui, vous aurez rarement l’occasion d’en voir sur les planches.
Mais Riverside Drive est plus qu’une comédie. Le texte est subtilement écrit et très bien servi par les deux comédiens Vincent Puysségur et Alain Gandy qui nous livrent l’air de rien une vraie réflexion, cinglante donc jubilatoire, sur le monde, et en particulier sur les délicates complications de l’existence humaine. Un exemple ? « Est-ce si formidable d’être un être humain ? Vous avez déjà assisté à une réunion de copropriétaires ? » Ou encore : « J’ai déjà été marié. Je ne me rappelle de rien, sauf qu’elle appelait tout le temps les secours… » Courrez voir ce duel drôle, original et intelligent, et les questions que vous vous posez peut-être déjà sur le monde seront moins cartésiennes, donc bien plus pertinentes !
[www.lestroiscoups.com - Maud Sérusclat - 21/11/2008]
Hommes, femmes : mode d’emploi
(…) Cette courte pièce, en un acte, qui fait partie du recueil Adultères, est sobrement et justement portée à la scène par Vincent Puysségur. Sur un plateau tapissé de caillebotis, symbolisant un quai, au bord de l’Hudson, se rencontrent deux hommes : un écrivain, scénariste à succès (tiens, tiens, mais qui peut-il nous rappeler ?) et un clochard illuminé. La veulerie de l’un va petit à petit se dévoiler face à la lucidité quasi prophétique de l’autre. L’honnête homme, comme vous l’aurez compris, n’est pas forcément celui que l’on attendrait. Grâce à l’intimité du face-à-face, l’écrivain va laisser tomber le masque de l’époux modèle et se confier au clochard psychologue et érudit. Au cours d’un dialogue savoureux, parsemés de bons mots comme Woody Allen en a le secret, les deux hommes nous livrent un discours cynique sur la nature humaine, sur la faiblesse des hommes en particulier. Cependant, face à eux, la maîtresse de l’homme de lettres, qui fait une brève apparition sur le quai, n’est pas vraiment là pour racheter la race féminine. Pas très loin de celle des moralistes du siècle classique, la femme selon Woody Allen est, en effet, une coquette vénale. Heureusement que tout s’énonce avec humour (noir, bien sûr) ! Et heureusement que les comédiens, Vincent Puysségur et Alain Gandy, interprètent leur partition avec précision et pertinence. Toute la saveur du texte nous est ainsi restituée (même s’il s’agit d’une version traduite). La flèche "allennienne" atteint son but : le rire (jaune, bien sûr).
[www.theatrothèque.com - Caroline Vernisse - 23/11/2008]
Du grand Woody Allen
La Compagnie Le Radeau a parfaitement su s'approprier le texte du grand Woody Allen, proche du polar. Les comédiens, quant à eux, confirment et signent cette réussite par une brillante interprétation.
[Wik-le site – Lolita Roche – 28/11/2008]
Très bon Allen
Beau numéro de duettistes pour une pièce de Woody.
(…) Cette œuvre dramatique peu connue de Woody Allen se révèle en effet habilement construite autour de deux personnages dont les deux complices et comédiens s'emparent avec gourmandise. Alain Gandy incarne avec sa présence physique brut de décoffrage un étrange bonhomme, mi-intello, mi-clochard, à la fois menaçant et protecteur.
[Le Progrès – Nicolas Blondeau 04/12/2008]
Quand un névrosé rencontre un psychopathe…
Quel est le lien entre le mariage, l’Empire State Building, un micro-ondes, un clochard, un gigot et l’amour ? Si vous allez voir « Riverside Drive », au très sympathique et chaleureux Théâtre des Marronniers à Lyon, vous le saurez ! Et soyez-en sûrs, votre vision du réel en sera changée. Définitivement.
Écrite par Woody Allen, Riverside Drive est une courte pièce en un acte, jouée pour la première fois à New York en 2003, qui satisfera votre gourmandise de spectateur, aguerri ou non. Et, comme « les intrigues les plus simples sont les meilleures », vous ne serez pas déroutés par l’histoire. Un homme attend. Veste de tweed fade, pantalon de velours beige, col relevé. Il a l’air sérieux et ennuyeux. Il a la tête de l’emploi : il est écrivain-réalisateur à succès. Il s’appelle James, Jim pour les intimes, et paraît agacé. Sa maîtresse, Barbara, est en retard, et il fait froid. La soirée commence mal. C’est sans compter sur l’arrivée de Fred, un clochard à la mine patibulaire, qui décide de lui tenir compagnie. Là, l’attente vire au cauchemar, pour le plus grand plaisir du spectateur.
Car Fred n’est pas un clochard comme les autres. C’est un illuminé. Un dingue. Échappé de l’asile. Obsédé par un complot fictif, oscillant entre plusieurs personnalités et totalement « paranoïde ». Mais vous le trouverez très, très, sympathique. Il est connecté à l’Empire State Building par une sorte de système d’ondes qui lui révèle nombre de vérités gênantes sur le compte de son interlocuteur. (…)
Vous l’aurez compris, ce spectacle loufoque est une comédie qui met en scène un homme rongé par ses névroses et un psychopathe qui a renoncé à son traitement et préfère joyeusement dire qu’il est « piqué de la tarentule », comprenez un créatif au génie méconnu. Fred est un personnage extraordinairement drôle qui va aider Jim à adopter un autre regard sur le monde, moins bourgeois, moins raisonnable, moins judéo-chrétien, moins rasoir. Vous vous laisserez séduire par son côté lunaire, pour ne pas dire martien, et ne douterez plus, à la sortie du spectacle, que son « ADN brille dans le noir ». Cela vous fera même envie. Des spécimens comme lui, vous aurez rarement l’occasion d’en voir sur les planches.
Mais Riverside Drive est plus qu’une comédie. Le texte est subtilement écrit et très bien servi par les deux comédiens Vincent Puysségur et Alain Gandy qui nous livrent l’air de rien une vraie réflexion, cinglante donc jubilatoire, sur le monde, et en particulier sur les délicates complications de l’existence humaine. Un exemple ? « Est-ce si formidable d’être un être humain ? Vous avez déjà assisté à une réunion de copropriétaires ? » Ou encore : « J’ai déjà été marié. Je ne me rappelle de rien, sauf qu’elle appelait tout le temps les secours… » Courrez voir ce duel drôle, original et intelligent, et les questions que vous vous posez peut-être déjà sur le monde seront moins cartésiennes, donc bien plus pertinentes !
[www.lestroiscoups.com - Maud Sérusclat - 21/11/2008]
Hommes, femmes : mode d’emploi
(…) Cette courte pièce, en un acte, qui fait partie du recueil Adultères, est sobrement et justement portée à la scène par Vincent Puysségur. Sur un plateau tapissé de caillebotis, symbolisant un quai, au bord de l’Hudson, se rencontrent deux hommes : un écrivain, scénariste à succès (tiens, tiens, mais qui peut-il nous rappeler ?) et un clochard illuminé. La veulerie de l’un va petit à petit se dévoiler face à la lucidité quasi prophétique de l’autre. L’honnête homme, comme vous l’aurez compris, n’est pas forcément celui que l’on attendrait. Grâce à l’intimité du face-à-face, l’écrivain va laisser tomber le masque de l’époux modèle et se confier au clochard psychologue et érudit. Au cours d’un dialogue savoureux, parsemés de bons mots comme Woody Allen en a le secret, les deux hommes nous livrent un discours cynique sur la nature humaine, sur la faiblesse des hommes en particulier. Cependant, face à eux, la maîtresse de l’homme de lettres, qui fait une brève apparition sur le quai, n’est pas vraiment là pour racheter la race féminine. Pas très loin de celle des moralistes du siècle classique, la femme selon Woody Allen est, en effet, une coquette vénale. Heureusement que tout s’énonce avec humour (noir, bien sûr) ! Et heureusement que les comédiens, Vincent Puysségur et Alain Gandy, interprètent leur partition avec précision et pertinence. Toute la saveur du texte nous est ainsi restituée (même s’il s’agit d’une version traduite). La flèche "allennienne" atteint son but : le rire (jaune, bien sûr).
[www.theatrothèque.com - Caroline Vernisse - 23/11/2008]
Du grand Woody Allen
La Compagnie Le Radeau a parfaitement su s'approprier le texte du grand Woody Allen, proche du polar. Les comédiens, quant à eux, confirment et signent cette réussite par une brillante interprétation.
[Wik-le site – Lolita Roche – 28/11/2008]
Très bon Allen
Beau numéro de duettistes pour une pièce de Woody.
(…) Cette œuvre dramatique peu connue de Woody Allen se révèle en effet habilement construite autour de deux personnages dont les deux complices et comédiens s'emparent avec gourmandise. Alain Gandy incarne avec sa présence physique brut de décoffrage un étrange bonhomme, mi-intello, mi-clochard, à la fois menaçant et protecteur.
[Le Progrès – Nicolas Blondeau 04/12/2008]
UN CONTRAT
Tonino
Benacquista, mise en scène Vincent Puysségur
Psy show chaud
(...) La version proposée par Vincent Puysségur de la pièce de Tonino Benacquista, Un contrat, ne se caractérise-t-elle pas par son originalité... Mais elle captive l'attention du spectateur pendant plus d'une heure trente. (…) Les deux personnages, aussi stéréotypés qu'ils paraissent, acquièrent au fur et à mesure qu'avance la pièce une crédibilité évidente. D”autant qu'ils sont ici judicieusement interprétés. Alain Gandy donne au malfrat sa force brute impressionnante et son humour menaçant.
[Lyon Capitale - Nicolas Blondeau - 21/10/2004]
Buter... Rebuter
(…) Quand à Alain Gandy, il inquiète et amuse en « parrain »aussi brutal que mal à l'aise dans ce monde feutré, aux antipodes du sien, où il sait pouvoir trouver sa vérité.
[Lyon Poche – Marielle Créac'h - 20/10/2004]
Psy show chaud
(...) La version proposée par Vincent Puysségur de la pièce de Tonino Benacquista, Un contrat, ne se caractérise-t-elle pas par son originalité... Mais elle captive l'attention du spectateur pendant plus d'une heure trente. (…) Les deux personnages, aussi stéréotypés qu'ils paraissent, acquièrent au fur et à mesure qu'avance la pièce une crédibilité évidente. D”autant qu'ils sont ici judicieusement interprétés. Alain Gandy donne au malfrat sa force brute impressionnante et son humour menaçant.
[Lyon Capitale - Nicolas Blondeau - 21/10/2004]
Buter... Rebuter
(…) Quand à Alain Gandy, il inquiète et amuse en « parrain »aussi brutal que mal à l'aise dans ce monde feutré, aux antipodes du sien, où il sait pouvoir trouver sa vérité.
[Lyon Poche – Marielle Créac'h - 20/10/2004]
LE RÔDEUR
Enzo Cormann, mise en scène Vincent Puysségur
Un rôdeur bien rodé...
Dans un lieu de représentation atypique, Alain Gandy incarne de façon très convaincante "Le Rôdeur", un monologue d'Enzo Cormann.
Lors de cette mise en scène d'une grande fidélité au texte signée par Vincent Puysségur, c'est d'abord par le truchement de la voix qu'il sollicite notre attention. Une voix d'autant plus impressionnante qu'elle résonne sous les voûtes élevées de l'église. Un organe caverneux dont le propriétaire, Alain Gandy, ne tarde pas à se révéler. Sa démarche titubante, ses habits crasseux, son ton imprécatoire et saccadé nous renseigne rapidement sur la nature du lien qui unit l'acteur au personnage qu'il interprète. Il s'agit presque d'une identification à cet homme qui se confie à nous dans la plus grande confusion. Il est troublant de vérité dans la façon dont il s'approprie et met en exergue l'esprit dérangé du rôdeur, sa conscience torturée par les crimes qu'il a commis. On est pris par les aveux qu'il fait, petit à petit.
[Lyon Capitale - Nicolas Blondeau - 19/11/2003]
Un rôdeur bien rodé...
Dans un lieu de représentation atypique, Alain Gandy incarne de façon très convaincante "Le Rôdeur", un monologue d'Enzo Cormann.
Lors de cette mise en scène d'une grande fidélité au texte signée par Vincent Puysségur, c'est d'abord par le truchement de la voix qu'il sollicite notre attention. Une voix d'autant plus impressionnante qu'elle résonne sous les voûtes élevées de l'église. Un organe caverneux dont le propriétaire, Alain Gandy, ne tarde pas à se révéler. Sa démarche titubante, ses habits crasseux, son ton imprécatoire et saccadé nous renseigne rapidement sur la nature du lien qui unit l'acteur au personnage qu'il interprète. Il s'agit presque d'une identification à cet homme qui se confie à nous dans la plus grande confusion. Il est troublant de vérité dans la façon dont il s'approprie et met en exergue l'esprit dérangé du rôdeur, sa conscience torturée par les crimes qu'il a commis. On est pris par les aveux qu'il fait, petit à petit.
[Lyon Capitale - Nicolas Blondeau - 19/11/2003]
le pupille veut être tuteur
Peter Handke, mise en scène Maurice Yendt
Les Charlots de Handke
C'est dans une ambiance proche du cinéma muet des années trente que nous immerge le spectacle. Tout est basé sur les jeux de physionomies de Vincent Puysségur en pupille malicieux et Alain Gandy en tuteur faussement menaçant. Dans un décor vite souillé par divers projectiles, on les voit rivaliser de feintes afin de se ridiculiser mutuellement. Si au départ, cette expérience dramaturgique peut rebuter par sa singularité radicale, on est vite séduit par l'exercice. Pris par cette poésie particulière, ces gags très visuels et tout ce que l'on devine de tendre, de filial, qui s'instaure entre ces deux héros muets qui nous en disent beaucoup.
[Lyon Capitale - Nicolas Blondeau - 12/12/2001]
Le Pupille veut être Tuteur
Pour incarner le pupille de cet affrontement silencieux mais jusqu’au-boutiste, Vincent Puysségur a l ‘ingénuité qu’il convient. Alain Gandy en tyran contesté et désabusé a, lui, de son côté, le poids requis pour peser de toute son autorité bornée sur les épaules de son compère-complice.
[Lyon Figaro - Nelly Gabriel - 13/12/2001]
Drôle de drame
Alain Gandy (le tuteur) et Vincent Puysségur (le pupille) jouent un dialogue imaginaire comme le ferait un vieux couple boudeur qui ne s'adresse plus la parole. Derrière leurs silhouettes, qui rappellent à bien des égards celles des deux mineurs de “La ruée vers l'or” de Chaplin, on sent le poids du passé davantage que celui du pouvoir. (…) Ce “Pupille veut petre tuteur” bénéficie d'une belle atmosphère campagnarde, et d'une interprétation irreproachable.
[Le Progrès - Antonio Mafra - 09/12/2001]
Les Charlots de Handke
C'est dans une ambiance proche du cinéma muet des années trente que nous immerge le spectacle. Tout est basé sur les jeux de physionomies de Vincent Puysségur en pupille malicieux et Alain Gandy en tuteur faussement menaçant. Dans un décor vite souillé par divers projectiles, on les voit rivaliser de feintes afin de se ridiculiser mutuellement. Si au départ, cette expérience dramaturgique peut rebuter par sa singularité radicale, on est vite séduit par l'exercice. Pris par cette poésie particulière, ces gags très visuels et tout ce que l'on devine de tendre, de filial, qui s'instaure entre ces deux héros muets qui nous en disent beaucoup.
[Lyon Capitale - Nicolas Blondeau - 12/12/2001]
Le Pupille veut être Tuteur
Pour incarner le pupille de cet affrontement silencieux mais jusqu’au-boutiste, Vincent Puysségur a l ‘ingénuité qu’il convient. Alain Gandy en tyran contesté et désabusé a, lui, de son côté, le poids requis pour peser de toute son autorité bornée sur les épaules de son compère-complice.
[Lyon Figaro - Nelly Gabriel - 13/12/2001]
Drôle de drame
Alain Gandy (le tuteur) et Vincent Puysségur (le pupille) jouent un dialogue imaginaire comme le ferait un vieux couple boudeur qui ne s'adresse plus la parole. Derrière leurs silhouettes, qui rappellent à bien des égards celles des deux mineurs de “La ruée vers l'or” de Chaplin, on sent le poids du passé davantage que celui du pouvoir. (…) Ce “Pupille veut petre tuteur” bénéficie d'une belle atmosphère campagnarde, et d'une interprétation irreproachable.
[Le Progrès - Antonio Mafra - 09/12/2001]
des tulipes pour un ange déchu
Texte
et mise en scène Lucien Vargoz
Comédie sordide et burlesque
Cette "chronique de la vie quotidienne d'un ancien catcheur nommé à l'époque de sa splendeur "l'Ange bleu" est une comédie, car malgré tout cet homme a envie de vivre, il a la capacité de s'emparer de la moindre lueur pour rebondir, et le public oscille entre rire et tendresse. Alain Gandy, avec sa musculature puissante, est parfait dans ce rôle de personnage qui vit dans le respect des paillettes et le souvenir glorieux des coups donnés et reçus.
[Lyon Poche - Trina Mounier - 13/09/2000]
Des tulipes pour un ange déchu
Un spectacle plein de tendresse, de poésie et de verve et un rôle taillé sur mesure pour Alain Gandy : excellent ! [Lyon Poche - Marielle Créac'h - 27/09/2000]
Dernier looping du catcheur
Parvenu à l'antépénultième marche de la déchéance sociale, cet ancien catcheur survit dans son antre sordide en assemblant de fausses tulipes. A moins que ce qui lui maintient la tête hors de l'eau ne soient ses soliloques teintés de folie et de pastis où il mêle en rugissant les souvenirs embellis d'une ancienne gloire aussi factice que ses tulipes et les projections fumeuses d'un amour enfoui. Seul en scène, Alain Gandy interprète puissamment et sans mégoter sur l'emphase ce rôle pathétique, cruellement drôle et parfois émouvant, d'un futur SDF.
[Lyon Libération - Nicolas Blondeau - 27/09/2000]
Comédie sordide et burlesque
Cette "chronique de la vie quotidienne d'un ancien catcheur nommé à l'époque de sa splendeur "l'Ange bleu" est une comédie, car malgré tout cet homme a envie de vivre, il a la capacité de s'emparer de la moindre lueur pour rebondir, et le public oscille entre rire et tendresse. Alain Gandy, avec sa musculature puissante, est parfait dans ce rôle de personnage qui vit dans le respect des paillettes et le souvenir glorieux des coups donnés et reçus.
[Lyon Poche - Trina Mounier - 13/09/2000]
Des tulipes pour un ange déchu
Un spectacle plein de tendresse, de poésie et de verve et un rôle taillé sur mesure pour Alain Gandy : excellent ! [Lyon Poche - Marielle Créac'h - 27/09/2000]
Dernier looping du catcheur
Parvenu à l'antépénultième marche de la déchéance sociale, cet ancien catcheur survit dans son antre sordide en assemblant de fausses tulipes. A moins que ce qui lui maintient la tête hors de l'eau ne soient ses soliloques teintés de folie et de pastis où il mêle en rugissant les souvenirs embellis d'une ancienne gloire aussi factice que ses tulipes et les projections fumeuses d'un amour enfoui. Seul en scène, Alain Gandy interprète puissamment et sans mégoter sur l'emphase ce rôle pathétique, cruellement drôle et parfois émouvant, d'un futur SDF.
[Lyon Libération - Nicolas Blondeau - 27/09/2000]
l'ouest, le vrai
Sam Shepard, mise en scène Alain Sergent
(…) L'écriture vive, efficace, drôle souvent de Sam Shepard propose une très belle partition aux acteurs : Alain Gandy en cow-boy, dur de dur au toucher mais à l'évidence tendre et meurti au-dedans...
[Lyon Poche - Marielle Créac'h - 24/05/2000]
(…) D'abord caricaturaux dans leurs différences, au fil du spectacle, Vincent Puysségur et Alain Gandy s'affirment de plus en plus convaincants dans leurs personnages, émouvants même, avec ces riens d'enfance et de rêves qui affleurent. (…) On apprécie aussi beaucoup le traitement fort beckettien de la mère qui revient inopinément dans un vrai chantier. La scène est d'un joli absurde.
[Lyon Figaro - Nelly Gabriel - 25/05/2000]
(…) Au fur et à mesure que l'ambiance se dégrade, qu'ils massacrent le décor avec un plaisir évident, les comédiens réussissent à donner réalité et profondeur à la violence pathétique qui sous-tend l'écriture de Shepard.
[Lyon Capitale - Nicolas Blondeau – 24/05/2000]
(…) L'écriture vive, efficace, drôle souvent de Sam Shepard propose une très belle partition aux acteurs : Alain Gandy en cow-boy, dur de dur au toucher mais à l'évidence tendre et meurti au-dedans...
[Lyon Poche - Marielle Créac'h - 24/05/2000]
(…) D'abord caricaturaux dans leurs différences, au fil du spectacle, Vincent Puysségur et Alain Gandy s'affirment de plus en plus convaincants dans leurs personnages, émouvants même, avec ces riens d'enfance et de rêves qui affleurent. (…) On apprécie aussi beaucoup le traitement fort beckettien de la mère qui revient inopinément dans un vrai chantier. La scène est d'un joli absurde.
[Lyon Figaro - Nelly Gabriel - 25/05/2000]
(…) Au fur et à mesure que l'ambiance se dégrade, qu'ils massacrent le décor avec un plaisir évident, les comédiens réussissent à donner réalité et profondeur à la violence pathétique qui sous-tend l'écriture de Shepard.
[Lyon Capitale - Nicolas Blondeau – 24/05/2000]
LES TAMBOURS DE VALMY
Maurice Yendt, mise en scène Maurice Yendt et
Michel Dieuaide
(…) L'étrange beauté de la seconde partie menée comme une ascension lyrique de plus en plus dépouillée et cependant de plus en plus poignante, la qualité d'ensemble de la distribution (au sein de laquelle se distinguent tout particulièrement les personnages du peuple incarnés par Annie-Claude Sauton, Christian Auger et Alain Gandy), les trouvailles de la mise en scène qui, avec un nombre restreint d'acteurs, tient, entres autres, excellemment, le pari de la fresque.
[Lyon Poche - Marielle Creac'h - 05/04/1989]
(…) L'étrange beauté de la seconde partie menée comme une ascension lyrique de plus en plus dépouillée et cependant de plus en plus poignante, la qualité d'ensemble de la distribution (au sein de laquelle se distinguent tout particulièrement les personnages du peuple incarnés par Annie-Claude Sauton, Christian Auger et Alain Gandy), les trouvailles de la mise en scène qui, avec un nombre restreint d'acteurs, tient, entres autres, excellemment, le pari de la fresque.
[Lyon Poche - Marielle Creac'h - 05/04/1989]
histoire d'un arbre
Ingegerd Monthan, mise en scène Maurice Yendt et Michel
Dieuaide
Un théâtre entier dans un arbre
Un travail d'acteurs intimiste sur une fable métaphysique et écologique à la belle musicalité. Le trio de comédiens joue sa partition avec justesse. (…) l'agitation maladive et maladive des deux clowns-desperados, croque-morts de western façon Lucky Lucke : Alain Gandy en auguste obstiné (…)
[Lyon Libération – Jean Mereu 16/01/1990]
Un théâtre entier dans un arbre
Un travail d'acteurs intimiste sur une fable métaphysique et écologique à la belle musicalité. Le trio de comédiens joue sa partition avec justesse. (…) l'agitation maladive et maladive des deux clowns-desperados, croque-morts de western façon Lucky Lucke : Alain Gandy en auguste obstiné (…)
[Lyon Libération – Jean Mereu 16/01/1990]
ultima violenza
Giuseppe Fava, mise en scène Pascal Papini
Messieurs les jurés rendez votre verdict
(…) “Ultima violenza” est sans doute l'une des pièces les plus poignantes du festival. Parce que les acteurs sont excellents, parce que l'œuvre de Giuseppe Fava ne pouvait trouver de théâtre plus intéressant que le Palais de justice, parce que nous, spectateurs, devenons les jurés de ce procès et ne pouvons donc décemment prendre la moindre distance par rapport à ce qui se passe, le spectacle est une franche réussite.
[Var Matin - Muriel Botella - 05/07/1988]
Messieurs les jurés rendez votre verdict
(…) “Ultima violenza” est sans doute l'une des pièces les plus poignantes du festival. Parce que les acteurs sont excellents, parce que l'œuvre de Giuseppe Fava ne pouvait trouver de théâtre plus intéressant que le Palais de justice, parce que nous, spectateurs, devenons les jurés de ce procès et ne pouvons donc décemment prendre la moindre distance par rapport à ce qui se passe, le spectacle est une franche réussite.
[Var Matin - Muriel Botella - 05/07/1988]
fin de partie
Samuel Beckett, mise en scène Alain Sergent
Un Beckett de plus en supplément d'Hamm
Beckett dans la mise en scène d'Alain Sergent. Alain Gandy en Hamm aveugle et paralytique sado-maso, crisse sous la dent. A mastiquer sans analgésique.
Pour Alain Sergent dans cette "histoire très humaine, essentielle mais extrêmement drôle, la rapport maître/esclave s'avère plus pur que dans Godot. Se révèlent surtout dans la douleur et les diminutions physiques, l'humour noir, le mauvais fond, rien que de très savoureux."
Inversion et mauvais fond qu'Alain Gandy façonne en un Hamm gastéropode : une pathologie de femme mascunilisée braillant du Beckett d'une voix cassée, équilibre précaire entre agacement intellectuel et crise nerveuse. Néron immobile et gras dans son fauteuil, l'apathie le submerge quand il en vient à être privé de son objet de persécution. L'exaspération dans le jeu dérape judicieusement en plainte rauque. Montagne de chair au visage barbaresque – on l'a surnommé Sitting Bull pendant les répétitions -, Gandy exhale la crasse en transpirant néanmoins une fragilité, pas seulement paralysée par son fauteuil. S'enfonçant dans les délices masochistes - et existentiels - de Hamm. Clov (Christian Auger en beau gosse et frustre qui se néglige) s'intoxique des tirades de son compagnon : « Toute la vie, on attend que ça vous fasse une vie... Ah ! Y être ! »
[Lyon Libération - Gérald Calzettoni - 15/07/1987]
Excellent début pour une fin
L'interprétation de « Fin de partie » donnée actuellement au Théâtre Jean Vilar est de
grande qualité. La Compagnie du Dauphiné a su nous monter que cette œuvre de Beckett était d'une poésie et d'une théâtralité extraordinaires pour peu qu'elle soit bien jouée et bien mis en scène : La Compagnie nous donne une clé en or pour pénétrer au monde d'un grand théâtre. La mise en scène de Alain Sergent est remarquable : pas un mot ne se perd, pas un geste qui n'ait un sens bien précis. Ajoutez à cela la performance de quatre acteurs qui ne commettent pas l'ombre d'une erreur dans leur jeu. Alain Gandy est remarquable dans le rôle de Hamm : l'ambiguïté du personnage qu'il n'est pas évident de faire ressortir, se laisse entrevoir grâce à une intelligence du rôle étonnante. Alain Gandy joue sur toute la palette des intonations du théâtre et cela fait souvent rire. (…) De toute manière on ne cesse de se jouer et de jouer la comédie. Et il y est vrai qu'il y a dans cette pièce de la drôlerie et que le malheur peut engendrer le rire. La Compagnie du Dauphiné nous propose cette année un spectacle de très haute tenue théâtrale. A voir et en fait à revoir.
[Le Dauphiné Libéré - Hélène Lancey - 09/07/1987]
Un Beckett de plus en supplément d'Hamm
Beckett dans la mise en scène d'Alain Sergent. Alain Gandy en Hamm aveugle et paralytique sado-maso, crisse sous la dent. A mastiquer sans analgésique.
Pour Alain Sergent dans cette "histoire très humaine, essentielle mais extrêmement drôle, la rapport maître/esclave s'avère plus pur que dans Godot. Se révèlent surtout dans la douleur et les diminutions physiques, l'humour noir, le mauvais fond, rien que de très savoureux."
Inversion et mauvais fond qu'Alain Gandy façonne en un Hamm gastéropode : une pathologie de femme mascunilisée braillant du Beckett d'une voix cassée, équilibre précaire entre agacement intellectuel et crise nerveuse. Néron immobile et gras dans son fauteuil, l'apathie le submerge quand il en vient à être privé de son objet de persécution. L'exaspération dans le jeu dérape judicieusement en plainte rauque. Montagne de chair au visage barbaresque – on l'a surnommé Sitting Bull pendant les répétitions -, Gandy exhale la crasse en transpirant néanmoins une fragilité, pas seulement paralysée par son fauteuil. S'enfonçant dans les délices masochistes - et existentiels - de Hamm. Clov (Christian Auger en beau gosse et frustre qui se néglige) s'intoxique des tirades de son compagnon : « Toute la vie, on attend que ça vous fasse une vie... Ah ! Y être ! »
[Lyon Libération - Gérald Calzettoni - 15/07/1987]
Excellent début pour une fin
L'interprétation de « Fin de partie » donnée actuellement au Théâtre Jean Vilar est de
grande qualité. La Compagnie du Dauphiné a su nous monter que cette œuvre de Beckett était d'une poésie et d'une théâtralité extraordinaires pour peu qu'elle soit bien jouée et bien mis en scène : La Compagnie nous donne une clé en or pour pénétrer au monde d'un grand théâtre. La mise en scène de Alain Sergent est remarquable : pas un mot ne se perd, pas un geste qui n'ait un sens bien précis. Ajoutez à cela la performance de quatre acteurs qui ne commettent pas l'ombre d'une erreur dans leur jeu. Alain Gandy est remarquable dans le rôle de Hamm : l'ambiguïté du personnage qu'il n'est pas évident de faire ressortir, se laisse entrevoir grâce à une intelligence du rôle étonnante. Alain Gandy joue sur toute la palette des intonations du théâtre et cela fait souvent rire. (…) De toute manière on ne cesse de se jouer et de jouer la comédie. Et il y est vrai qu'il y a dans cette pièce de la drôlerie et que le malheur peut engendrer le rire. La Compagnie du Dauphiné nous propose cette année un spectacle de très haute tenue théâtrale. A voir et en fait à revoir.
[Le Dauphiné Libéré - Hélène Lancey - 09/07/1987]
UN Étrange après-midi
Andonis Doriadis, mise en scène Vahé Zekian
Emotion
Florence Policard et Alain Gandy ont interprété magistralement leur rôle. Des rôles plein d'intensité et d'une extrême violence. (…) Florence Policard et Alain Gandy nous font plonger dans une atmosphère troublante où le spectateur est emporté.
[Le Progrès - Hélène Lancey - 21/02/1985]
Emotion
Florence Policard et Alain Gandy ont interprété magistralement leur rôle. Des rôles plein d'intensité et d'une extrême violence. (…) Florence Policard et Alain Gandy nous font plonger dans une atmosphère troublante où le spectateur est emporté.
[Le Progrès - Hélène Lancey - 21/02/1985]